LIFE-PEOPLE- Morphostyle royal, O comme Maria Teresa Mestre

2020-09-24 par ... 14 Commentaires

Merci à toutes pour vos encouragements ! Nouvel épisode d’observations morpho-style royal. Nous avions inauguré la série avec le V comme Kate Middleton; future reine consort d’Angleterre.

Voyons maintenant, Maria Teresa Mestre, qui a connu des variations de silhouette significatives depuis son mariage en 1981 au grand-duc Henri de Luxembourg. De 8 à H, la grand-duchesse a vu son corps évoluer et a dû s’adapter pour rester dans le vent.

Jadis menue, désormais gironde, la petite grande-duchesse , matriarche dynamique , a trouvé ses trucs pour rester moderne et chic même à 64 ans.

• Prise de poids et changements de silhouette
• Rester raccord avec un mari top model…
• Ses trucs de style

Cristina Cordula  ne reconnait pas le O , mais c’est la lettre à laquelle j’ai pensé parfois en voyant la ronde Maria Teresa, épouse du grand-duc Henri de Luxembourg.

Au départ, Maria Teresa est un 8 mince, un petit bout de femme un peu timide, première roturière à entrer dans la famille royale, au grand dam de la grande-duchesse consort en titre, qui eut du mal à digérer l’arrivée de cette gente demoiselle d’origine cubaine  » qui a du sang noir » , comme elle ne se priva pas de le  répéter autour d’elle..comme si c’était un problème. En effet, Maria Teresa vient d’une riche famille bourgeoise cubaine réfugiée à NYC puis en Suisse, mais elle n’est ni princesse de sang ni même noble. Wikipedia indique qu’elle est  » petite-fille du philanthrope Agustín Batista y González de Mendoza et petite-nièce du millionnaire Eutimio Falla y Bonet ».

Maria Teresa a fait ses études en lycée français de NYC à Genève, puis termine des études de Sciences Politiques en Suisse en 1980. C’est là qu’on lui avait présenté le fringant prince héritier Henri , qu’elle aura comme camarade d’école pendant 4 ans. Un peu comme Kate et William, mais eux se marient tout de suite, dès 1981 . Une vraie cendrillon salue la foule dans sa robe de haute-couture bordée d’hermine.

En fait, Maria n’est pas un O mais un 8 . Epaules et bassin de même largeur, taille marquée. Tous les modèles lui vont bien et elle peut marquer sa taille.

La belle-mère ronge son frein…

Elle est menue au début de son mariage.

Ses atouts sont indéniablement son joli minois souriant, des traits fins, et une belle chevelure brune.

Ses petits challenges potentiels sont ses jambes un peu épaisses qui ne vont pas de pair avec sa petite taille relative. Maria Teresa, en grossissant, pourrait vite passer pour  » bouboule courte sur pattes ».

Maxima a aussi des membres corpulents mais elle mesure 1m78, cela aide.

Je pense que Maria n’ a jamais eu des jambes de gazelle, au point que les photos d’elle en pied sont inexistantes depuis le début, déjà qu’on coupe souvent la princesse au niveau de la taille en raison du différentiel de taille avec son mari. On la voit très souvent assise en longue jupe.

« L’autre challenge » pour Maria, c’est que Henri garde un physique de top model même à un âge avancé, grand, fin et élancé comme sa belgo-suédoise de mère. Les années passent, Maria s’empâte tandis que Henri reste aussi svelte qu’aux premiers jours. Cela me fait penser au couple Pierce Brosnan.

Maria Teresa dans sa jeunesse teste tout ce qui se fait dans les années 80:  chemises bouffantes avec noeud lavallière; drapés de jersey , tout fonctionne bien. Elle veille à dégager son visage qu’elle soit en court ou mi-long.

Elle porte généralement des teintes adaptées à son teint du moment. En effet, elle peut être aussi bien pâle que hâlée.

Les soucis se présentent quand elle doit découvrir ses tibias au fur et à mesure de sa prise de poids . Pour éviter de trop mettre en avant son ventre, elle adopte des robes droites, rigides, avec une veste longue qui verticalise la ligne de sa silhouette ronde. Maria Teresa traverse les années 90, 2000, 2010 comme elle peut.

Un vert délavé insipide qu’elle va répéter en robe de soirée.

Je me souviens d’une histoire de couturière mécontente qui était partie, estimant qu’elle n’était pas bien traitée par sa royale patronne, affirmant qu’elle  » ne savait pas ce qu’elle voulait » et la faisait tourner en bourrique. Je pense que le désarroi de Maria Teresa était fort probable.

Le souci des robes droites , c’est que cela met en avant les tibias arrondis en jambon.  Elles coupent exactement au niveau du dessous de genou, attirant le regard. Maria Teresa s’entête dans ce type de design pendant de longues années.

Au final , on ne voit qu’eux  avec les petits pieds menus de Cendrillon.

Maria ne se rend pas compte tout de suite que sa silhouette a changé. Qu’elle est en train de passer d’un 8 mince à un 8 rond et même à un H, la taille se marquant de moins en moins.  Sa poitrine a aussi pris du volume et s’avère désormais forte. A mon avis, elle est désemparée, mais ne sait pas quoi faire. Elle teste des choses .

Le colour block de satin scintillant fuschia n’est pas forcément la meilleure idée, Maria  devient un rectangle massif en armoire à glace.

Les chaussures colorées attirent tout de suite le regard sur le bas

Ci-dessous, elle tente le tailleur classique très 50ies , en forçant le marquage de la taille. la jupette droite ne fait qu’accentuer le rond des jambes. Le tissu de laine noir est mat, mais la coupe n’est pas idéale. C’est chic cependant et féminin.

Une jupe crayon pourrait allonger la silhouette mais Maria est ronde et trapue , elle a peur des longueurs trop basses . Sa stature reste d’ailleurs un secret. Je pense qu’elle mesure plus ou moins comme Lilibeth, 1m55.

Nombre de photos de la princesse coupent ses jambes

C’est un casse- tête pour elle en sortie protocolaire quand la jupe est requise .( une tradition désuète ridicule).

Maria commet aussi des erreurs quand elle porte du long: les gros  imprimés massifiants ne sont pas très bénéfiques sur elle. Les tissus rigides la rendent encore plus engoncée. Par contre, dégager sa poitrine ( devenue forte) est une bonne idée. On sait que les reines peuvent se permettre des choses hors normes, mais là, cela devient engloutissant. Cela fait un peu vache hollandaise Holstein.

La robe manteau droite pour une petite dame comme Maria Teresa , cela vous plombe immédiatement. Surtout auprès d’un gaillard pareil. Les manches trois quarts du manteau et la coiffure mousseuse et dégagée amortissent l’effet bloc de marbre. On aurait préféré un évasé vaporeux et un chale de soie.

Bon, quand on dit châle de soie, on ne parle pas d’une étole-plaid rigide certes orange Nassau, pas un truc énorme qui vous transforme en  panneau en carton jaune. Si c’est une étole de style indien, cela ne se porte pas comme cela, cela se porte sur la poitrine ( et les pans tombent dans le dos) . Cette étole me parait énorme.

On voit ici que Maria Teresa est engloutie dans une rivière de safran. Peut-être voulait elle rendre hommage à des amis de quelque pays exotique. On sait qu’elle se bat contre les violences de guerre, sexuelles en particulier.

Vaguement consciente qu’elle est devenue un H, Maria Teresa renonce à marquer sa taille dans cette robe 3 trous; sauf que le tissu rigide ci-dessous la transforme en triangle isocèle, et la teinte vert d’eau délavé la rend terne. Surtout qu’elle a du tempérament et un vert vif lui irait assurément mieux.

Le vert jardin ci-dessous lui va bien mieux. La mantille noire en guise de boléro est une bonne idée également.

Bref, ce n’est pas facile pour la grand-duchesse. Contrairement à Kate qui choisit des teintes adaptées , parfois Maria se plante parfois sur des coloris délavés qui l’éteignent.

Il arrive que les soucis de teintes,  motifs et  tissus brillants se cumulent. Maria croise les jambes pour s’affiner, mais on n’est pas dupe. Pour casser la robe panneau de papier peint  , Maria porte un gilet drapé long  assorti qui n’apporte pas grand-chose au final. Elle semble engoncée dans cette toge bleu gris ras-du-cou.  Elle opte pour des chaussures nude qui  fonctionnent car n’attirent pas le regard sur les jambes. Bonne idée.

Maria croise les jambes pour la photo mais se remet à marcher ensuite et…

Maria aime les couleurs vives également, c’est assurément tonique. On la préfère ainsi en orange vif .

Par contre le méga col châle drapé années 90 avec le mini bibi sur la tête assorti, est vraiment superflu, car Maria a déjà une poitrine et des épaules bien assez développées.  Le tissu est rigide, ce qui « encartonne » la dame. J’ai l’impression que le bibi rond arrondit encore plus son visage.

Qu’est ce qui va le mieux à Maria Teresa ?

Maria Teresa a un joli visage et un joli port de tête ; elle  a raison de dégager l’encolure et le visage. C’est son point fort ; le visage est assurément le lieu le plus important chez une personne. (Si c’est le popotin ( sursiliconé) , je pense qu’il y a gros souci…)

Elle porte des chaussures nude pour allonger la jambe et maintenir l’attention en haut.

Pour elle, la chaussure nude est vraiment une bonne idée. Et des couleurs bien choisies pour ne pas créer d’effet de contraste jambes vs reste du corps. Ici, chez le Pape, elle porte un tailleur blanc avec une jupe plus longue mais arrondie en bas qui semble casser le problème d’arrondi des tibias. Les rondeurs du tailleur ( veste, jupe) évitent de souligner les rondeurs du tibia. Le regard reste fixé sur le haut .

Maria tendait à choisir des choses rigides, droites, dans l’espoir de se créer une structure verticale.  Mais elle peut le faire avec des robes vaporeuses droites, qui lui donne une allure moins guindée et massive que la robe droite à la Jackie Kennedy. Elle peut même oser des motifs sans que cela soit grossissant.

La robe tunique rouge aurait pu être moins vaste cependant.

Notons la robe noire qui est transparente en haut, dégageant la poitrine sans la dévoiler. Maria Teresa se permet même des motifs végétaux assez aériens habilement positionnés sur le bas. C’est beaucoup mieux que les grosses fleurs noires en forme de taches.

L’encolure bateau est assez flatteuse car elle dévoile l’arrondi des trapèzes. Cela casse un peu le côté rectangle de la robe ou de la coiffure. Maria Teresa a un cou court, elle veille donc à le maintenir dégagé. Pas comme Bibi….

Le carré a cette vertu de rendre le visage moins rond. Les balayages donnent du peps et de le profondeur. Je trouve que contrairement à Kate, Maria Teresa a un bon coiffeur visagiste. Ou en tous les cas, elle l’écoute.

Henri porte la chemise à la cubaine. Le clutch bleu n’ était pas forcément l’option la plus chic.

Maria Teresa a légué certaines de ses anciennes robes de 8 à sa bru Stéphanie, également 8 (mais en transformation vers un H à son tour, tout comme Claire, l’épouse de Félix qui a aussi pris du poids).

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Le vaporeux a toujours été très joli sur Maria Teresa, lui conférant une allure romantique. Il faut ensuite choisir les bonnes teintes et éviter de massifier les points déjà opulents comme la poitrine ou le ventre par des drapés et des noeuds.  Ce vert vernis me parait un peu trop fort pour elle. Il l’éclipse. Le carré bouclé me parait limite long pour son petit cou, posé sur les épaules.

La porte de sortie la plus efficace pour Maria Teresa a été l’office wear. 

Je ne vois pas le bas ici, mais elle opte pour un tie-dye  malin,  plus clair en haut qui donne l’illusion optique de dégager son encolure. Les manches trois quarts sont une bonne idée.

Maria s’épanouit en tailleur pantalon.  Ici, elle rayonne en version smoking avec un haut de satin rubis à col asymétrique qui attirera aussitôt le regard sur son cou et visage.

Un pantalon vaporeux léger , mat, et tout de suite, elle a plus d’allant.

Maria Teresa a perdu un peu de poids et récupéré une morphologie de 8 rond plus affirmée.

Elle a coupé ses cheveux pour dégager le port de tête encore davantage, et son grâcieux visage. Elle a opté pour une coiffure certes « ronde » ( en fait un carré court)  renforcée par des ondulations naturelles. Pas de carré rigide mais cela fonctionne et la rajeunit.

Toujours galant, Henri est aux petits soins pour son épouse 50 ans après.

Elle opte ici pour une veste un peu oversize qui évite de la mouler et de la grossir.

Maria en profite pour accentuer son visage avec un maquillage très All American ( commun en Amérique du Nord comme du Sud) . Charlène aussi a choisi une coiffure courte, avec succès (c’est juste le over-pulpage du visage qui pose problème).

En vacances, Maria apparait en tunique légère et pantacourt, qui certes pourrait lui raccourcir les jambes , mais casse l’arrondi de ses tibias. Sur la plage, cela marche. Elle n’a pas l’air mémère à côté de son éternel top model de prince dont le port reste éternellement jeune. Il a même des poses de top model que Carla Bruni lui envierait…

Même si elle est un 8 rond, Maria Teresa va très bien avec des tenues de H, car elle a une taille qui reste peu marquée. Comme elle garde des hanches larges , il vaut mieux pour elle de rester sur peu d’évasé, des coupes vaporeuses mais droites.

Cette robe de soirée lui va très bien, avec une taille légèrement marquée, une jupe droite mais avec un tissu léger, vaporeux, des dentelles et plissés. Les manches trois quarts sont parfaites pour allonger  les hauts de bras.

Maria Teresa veut se moderniser en portant des choses plus ‘rock’.  Ici, un pull ample qui sied sans noyer.

On voit le contraste entre la H maigre Bibi et le H rond de Maria Teresa. Cette dernière  a posé un collier près du cou pour attirer le regard vers son visage. Elle a dégagé son cou avec un carré dégradé souple.  Bibi a voulu attirer le regard sur ses jambettes via une minirobette rose et n’a pas de cou. Comme si elle devait noyer son visage dans un carré raide de cheveux.

Dans la famille Luxembourg, toutes les dames semblent prendre du poids et devenir des 8 ronds.  Elle ont adopté du vaporeux pour le bapteme du petit CHarles, l »enfant bénit de Guillaume et Stéphanie

Claire a un peu changé.

Maria Teresa avait choisi un tailleur blazer de satin blanc sur top de soie rose,  un tailleur fluide qui lui allait très bien. Le « jaune moutarde » est en fait un rappel de Orange Nassau.

Cela me rappelle ce lumineux smoking blanc qu’elle avait porté pendant le confinement.

Dynamique, résiliente, Maria Teresa a su se réinventer, se moderniser et trouver un look adapté à sa morphologie actuelle, à son âge. Elle ne fait pas ses 64 ans.

La veste courte comme ici ce paletot court, lui va très bien. Les motifs et le col ici sont arrondis, ce qui casse le côté trop carré de la coupe de veste. Les couleurs claires sont vers le visage, ce qui illumine et attire le regard. Une très bonne veste pour elle à plusieurs égards. Un joli design qui semble avoir été créé pour elle.  Henri en reste baba; comme toujours. Il a les yeux du Cid pour sa Chimène.

Maria Teresa prouve que quel que soit ses challenges, on peut trouver une solution pour atténuer ou équilibrer les choses et rester élégante et stylée à tout âge.

Les bonnes pratiques à retenir de Maria Teresa

• Dégager l’encolure, le cou, la poitrine
• Attirer le regard vers le cou, le visage ( couleurs claires, encolure, motifs)
• Porter des vestes fluides, amples, arrondies
• ne pas trop marquer la taille
• porter des pantalons fluides
• porter des jupes vaporeuses droites ou légèrement évasées, pas bouffantes
• éviter les choses serrées, moulantes, rigides et longues

La duchesse a eu maille à partir avec le gouvenement, suspectée de harcèlement moral et d’autoritarisme

Maria Teresa a aussi un « sacré caractère » de châtelaine ( pour rester très soft )  , ce qui lui a valu une mise sur la sellette très embarrassante en 2019. Jusqu’à remettre en cause le discernement du grand-duc, baba de son épouse.

• Blog- Maria Teresa, un dragon au palais
• Le baptême du petit Charles

 

• Blog- V comme Kate

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